Ma Bio
Après quelques années d’errance, j’ai trouvé en la photo un moyen d’expression singulier et personnel. Celui de transmettre une émotion, une envie…
Baignée de nature depuis mon plus jeune âge, grâce à mon père, qui me montrait les couleurs, les textures, les essences animales et végétales, je comprenais l’importance de la nature, de ses richesses, de ses manques si elle venait à disparaître.
Ainsi j’ai fait de cette activité une ode à sa splendeur, à ce majestueux cadeau qu’elle nous propose.
Enfant, j’approchais la photographie argentique quelques années, en dilettante, pour le plaisir de photographier des nids d’oiseaux, des plumes, des mousses, au détour d’un week end champêtre.
L’année était soldée par de multiples observations des oiseaux, des poissons tropicaux que je possédais, des grenouilles dans leur vivarium.
L’observation se déclinait sous toutes ses formes et la prise de vue venait souvent clore une observation.
Je me souviens, toute petite, avoir été fascinée par les couleurs vives des oiseaux et des poissons tropicaux que j’élevais.
Le bleu d’un lézard ocelé, ou d’un geai des chênes, le rouge d’un poisson cichlidé, le moucheté d’une grive musicienne, le noir intense d’un merle, le jaune d’un serin cini, le vert tendre d’une rainette, le rouge contrasté de noir d’une salamandre.
Les couleurs vives captaient mon regard et la fascination, l’attrait pour le naturel ne m’ont pas lâchée.
Mon attirance pour le végétal vint plus tard, il y a quelques années.
Et la photo se dirigea tout naturellement vers le vivant, le coloré, la douceur, et l’harmonieux. L’harmonie est un maître mot. La bousculer, la sublimer, l’exprimer dans sa plus simple essence étant un objectif.
Il y a six ans, je reprends la photo au cours d’un atelier.
Et j’aborde le numérique.
Je commence par les mousses humidifiées par l’eau de pluie et qui deviennent d’un vert tendre.
Je photographie tout ce qui me vient, tout ce qui me tombe sous la main.
Puis au cours d’une promenade je tombe sur les reflets de la fontaine Médicis au jardin du Luxembourg et c’est un déclic.
Les photos qui ressortent de ces clichés sont graphiques, colorées, mystérieuses, énigmatiques.
Une manne pour une photographe en herbe !
Plusieurs expositions feront l’objet de ces reflets, celle de la Médiathèque de Montrouge, accompagnée de mes haïkus fut l’accomplissement de cette étude.
Parallèlement à ces photographies, je décroche des images, je cueille, j’accueille des clichés sur les lichens, les écorces, les mousses une nouvelle fois, les formes, les textures.
Je me familiarise un peu avec la macro, tentative difficile tant le bougé est proscrit dans cette pratique.
Aujourd’hui, j’appréhende la technique dans une école de photo, et me passionne de plus en plus pour le travail de l’image.
J’étudie le graphisme de mes photos, insiste sur la transparence, accentue l’opacité, joue sur les couleurs pour vous donner l’envie de rentrer dans mon monde végétal.
De l’écorce au bouton de rose, du lichen jaune à l’épaisseur d’une mousse, du vert tendre au rouge pivoine, je transforme, et je l’espère valorise notre patrimoine végétal.
Je tente de tirer le meilleur d’une plante, d’une fleur, d’un tronc d’arbre et d’en faire une poésie.
Au travers des photographies que je vous propose, je tente de vous emmener dans mon monde poétique. Celui-ci se décline à travers les éléments naturels que je photographie et transforme le plus souvent.
J’ai éprouvé depuis longtemps l’importance de la nature et la musique qu’elle exprime.
Je souhaite vivement vous transmettre ma passion du vivant.
Je travaille depuis peu une série de graphismes où les couleurs vives dominent et la juxtaposition des formes offre un éventail varié de création. Tout comme avec la photo, l'intuitif et ce qui me vient vient s'unir dans, je l'espère une harmonie. Dans un souci de cohésion et d'harmonie, je vous propose ces quelques images.
Je vous invite à les découvrir.